Notre patrimoine

La Batterie Sainte Catherine

Dans le cadre du vaste projet de réhabilitation des sites historiques de la Martinique lancé par l’association Forteresse des Caraïbes, la batterie Sainte-Catherine, située sur les hauteurs de la plage de Madiana a été rénovée.

Une quinzaine de jeunes dominicains sont venus prêter main forte à ceux de l’Association « La Ruche » au sein du projet de « chantier international de la jeunesse » afin de redonner vie à ce site qui bien qu’il conserve les traces d’un passé douloureux offre cependant un splendide panorama sur le littoral schoelchérois et la baie de Fort-de-France.
Suite au nettoyage complet du lieu, 5 pièces de canons, répliques à l’identique des canons d’autrefois, ont été installés avec l’accord des services de l’Armée Défense.

Précisons que la batterie Sainte-Catherine est répertoriée au dispositif défensif du Fort Saint-Louis.

La réalisation de ce projet qui s’inscrit dans une logique de valorisation de notre patrimoine martiniquais, offre désormais à la population une aire de randonnée pédestre et de découverte qui vaut le détour.

Dans l’historique…

Le 15 novembre 1758, vaisseaux de lignes, frégates, galiotes à bombes et transports chargés de 5800 hommes de troupes quittent Plymouth, en Angleterre, en direction des Antilles. Leur but est simple : faire de ces îles, des colonies anglaises.

Le 15 janvier 1759, la Martinique est alors menacée par l’invasion des anglais. Le lendemain, ces derniers programment leur descente entre Case Navire et la Pointe des Nègres ; 2 sites où sont érigées des batteries qu’ils tenteront de renverser afin de gagner les hauteurs de Fort Royal.

Lors des différentes attaques anglaises qui se sont déployées jusqu’en 1792, la Batterie Sainte-Catherine à Case Navire, dont la côte avait été fortifiée, a contribué comme d’autres, à la protection du Fort Saint-Louis et à la libération de la Martinique aux mains des anglais.

Les 4 canons érigés sur le site sont les témoins, de la mémoire vivante de cette époque .

Le Tombeau des Anglais

Lors du débarquement des français, entre 1717 et 1718, par le nord atlantique (Trinité), des milliers d’anglais furent tués pendant les batailles.

La Martinique occupé a l’époque par les anglais fut envahie par les français au terme d’une guerre les opposa jusqu’à la prise du pays par les français. Les soldats anglais dans leur fuite se sont réfugiés dans les endroits les plus reculés de l’île. Il paraîtrait que les anglais après avoir été chassé du rocher du diamant trouvèrent refuge aux  quatre coins de l’île  formant ainsi plusieurs groupes.

Plusieurs grottes existes en Martinique : Fond Saint Denis, Prêcheur, Fond Duclos, Fond Bellemare

Pourquoi le TOMBEAU DES ANGLAIS ?

Quelques soldats britanniques trouvèrent refuge au quartier Démarche ou vivaient des agriculteurs, qui les ayant vus affamés  leurs ont donné de quoi mangé.
Le site où ils se réfugièrent bénéficiait d’atout non négligeable, agriculture,  source 3 exactement, eau en abondance. Ils vécurent ainsi en replis jusqu’à que  ceux la même par qui étaient venu l’aide et la nourriture les dénoncèrent.
Il furent tués et décapités. Toutefois l’histoire ne dit pas pourquoi le lieu est appelé Tombeau des Anglais et pas Grotte des Anglais car il reste que des vestiges visible de la grotte et d’un bassin et aucune trace de tombeau, ni d’ossement humain. Selon les aînés le tombeau serait en contrebas du  dernier bassin visible enfoui sous un tas  de bambou. A cet emplacement  se trouverait la tête des nombreux clandestins qui avaient trouvé refuge sur le lieu dit La Démarche.
Avant que le lieu ne soit détruit il faut y faire un tour afin de le visiter, il est actuellement en état, quoi que la grotte n’ait plus la même profondeur et que le lieu est en état d’abandon.

Source : José BERENICE / Gérard BERLE  / Arsène HENRIOL dit Espédit

Les arbres de la liberté

Cette sculpture monumentale en bronze a été conçue par l’artiste Martiniquais Henri Guédon en 2001.

Elle comporte une série de huit ornements posés sur socle de béton qui retracent les écritures Abakua. Caraïbes et qui représentent des signes symbolisant l’esprit de l’homme libéré.
L’artiste présente ainsi un agrégat d’hybrides d’être humains et végétaux qui évoque un groupe à forme humaine symbolisant la fraternité ainsi que l’adéquation entre la liberté de l’homme et la nature. Cette œuvre d’art est située sur le Front de mer de la ville.

Les « Armes de la liberté »

Cette sculpture qui illustre les « Armes de la Liberté » a été réalisée par Joseph René – Corail créée en 1980 et posée le 22 mai 1998 dans le cadre de la commémoration du cent cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique

Elle représente la conquête de la liberté par nos ancêtres.
Pour Aimé Césaire ce sont des « Armes Miraculeuses ». Notre ville a choisi de placer cet œuvre d’art à l’entrée de l’université, temple du savoir et des connaissances qui sont aussi des armes de la liberté pour les hommes. Le 22 mai 1998 sont inaugurées les « Armes  de la Liberté »

Monastère des Bénédictins

Lieu de retraite et de recueillement des moines

Terreville Tél: 05 96 52 09 48

Le Monument aux morts

Statue représentant le geste de Semeur.

Erigé à la gloire des soldats morts pour la France lors des deux grandes guerres 1914-18 et 1939-45. Réalisé par Rombeaux Roland Monuments. A la demande d’Emilius LOVINCE, Maire, conseiller général et chevalier de la légion d’honneur.

Le Monument du centenaire

Réalisé par l’artiste Hector CHARPENTIER sur le thème: paix, amour, union, liberté, travail

à la demande du Maire Eustache BERTRAND, son conseil municipal, l’association Schoelcher 2000 et le comité d’organisation du centenaire de 25 novembre 1989.

La statue Saint Georges

Réalisée à la demande de l’Evêché Martinique et la société Ozanam.

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